22 décembre 2014 : les stations de métro sont fermées. Place à la marche à pied !
Arrivez à Lisbonne un jour de brouillard, et vous aurez l’impression d’avoir atterri dans une ex-république soviétique. Dans la Baixa, partie basse de la capitale portugaise, les immeubles sont décrépits, et seuls les azulejos, ces mosaïques si typiques, sauvent la mise. Pour bien commencer la journée, rendez-vous à la Confeitaria nacional, la plus vieille pâtisserie de la ville, où les doces de ovos, petites douceurs aux oeufs, sont excellentes.
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Le midi venu, allez déguster un bacalhau, la traditionnelle morue, au restau A Licorista O Bacalhoeiro, arrosé de la bière locale, la Sagres. Pour 10 €, vous en aurez pour votre ventre et votre argent. Attention, tout tapas posé sur la table – pain/fromage/jambon – n’est pas un cadeau de la maison, mais devra être payé si vous en consommez. De même, la bouteille d’eau de 50 cL peut coûter jusqu’à 2€50 en centre-ville. Pas de carafe d’eau ici.
Le soleil est revenu, et vous, repu, prenez la rue piétonne voisine et montez dans l’Elevador de Santa Justa ou dans l’Ascensor Da Bica. Pour cela, n’oubliez pas d’acheter à l’aéroport un Viva Viagem de 6€50 les 24 heures pour accéder aux bus, tramways, élévateurs, ascenseurs et… métros. Au sommet, une vue à 360° sur l’ensemble de la cité. De là, redescendez et partez pour les ruines du château São Jorge où le panorama, accompagné d’un verre de Verde (blanc du Nord du Portugal), vaut le détour.
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Le lendemain, quittez votre hôtel (ou votre auberge de jeunesse) et rejoignez le tram 28 sur la deuxième grand-place Praça da Figueira. De là, vous aurez l’impression d’être dans une attraction d’un parc de loisirs, le trolley alternant les montées raides et les descentes à pic dans les dédales. A mi-parcours, descendez à São Tome et taisez-vous. Admirez le Tage, fleuve baigné de soleil, et regardez, en arrière-plan, le Palãcio da Assembleia nacional.
César Armand