Interviewée par le quotidien espagnol El Pais, la présidente du Front national est définitivement déconnectée des problèmes de nos compatriotes.
Alors que la Finlande veut imposer un « finish » à la Grèce dans la zone euro, Marine Le Pen désigne « la perte de souveraineté » comme premier défaut rencontré par les Français.
Carlos Yaniz, correspondant à Paris et à Bruxelles et totalement bilingue, la relance : « A cause de l’UE, je suppose ? » Réponse : « Bien sûr ! » Et ça se dit présidente du premier parti de France !
Juste avant, dans ce même entretien, elle refuse, encore et toujours, d’admettre que son parti politique est d’extrême-droite :
El Pais : Peut-être parce qu’ils considèrent que vous êtes d’extrême-droite.
Marine Le Pen : Nous n’avons rien à voir avec l’extrême-droite.
E. P. : Mais ici, au Parlement européen, vous vous êtes alliés avec des partis d’extrême-droite pour obtenir votre propre groupe.
M. L. P : . Lesquels ?
E. P. : Le FPO autrichien ou la Ligue du Nord italienne, entr’autres.
M. L. P. : . Ils ne sont pas contre le pluralisme politique, ne sont pas non plus antiparlementaires et ne pratiquent pas la violence. Ce sont des partis patriotes et en Europe, pour disqualifier les partis patriotes, on les accuse d’être d’extrême-droite.
E. P. : Mais ils défendent des idéologies xénophobes ou islamophobes.
M. L. P. : . Qui ?
E. P.: La Ligue du Nord, par exemple.
M. L. P. :. Défendre sa nation n’est pas xénophobe. (…) De ce point de vue, il y aurait de nombreux pays xénophobes : Japon, Etats-Unis, Israël…
Un échange à relire dans son intégralité ICI.
#PauvreUE
César Armand